L’exploitation de Kévin Thomazo est située à Questembert, dans le Morbihan.
Il est éleveur depuis quelques années déjà et a vu son exploitation évoluer au fil du temps. Auparavant, associé avec ses parents dans l’élevage laitier, le choix a été fait, pour des raisons économiques, d’arrêter la production laitière et de se concentrer sur d’autres productions. Aujourd’hui, l’exploitation est constituée de 300 places d’engraissement de bovins, 2 poulaillers de 12 000 pondeuses en bio chacun, ainsi que 22 000 poulets en plein air. Sur les 145 ha que compte l’exploitation, 55 ha sont destinés aux légumes en plein champ, tandis que le reste est destiné à l’alimentation des animaux.
La contractualisation a démarré depuis avril 2021.
« Je suis convaincu de la contractualisation car je connais déjà cela pour les œufs, donc pour moi, cela était une évidence. » En effet, certaines productions agricoles avaient déjà ce mécanisme en place avant la mise en application de la loi EGALIM 2 du 18 octobre 2021. Ce n’était donc pas une nouveauté pour cet élevage qui connaissait déjà ce système pour les œufs mais également pour les légumes. « Pour moi, cela me semble important et indispensable, et le contrat apporte de la visibilité. » Sur les exploitations actuelles, afin d’avoir une gestion à long terme, il est intéressant de pouvoir contractualiser afin de savoir où l’on va pour l’ensemble des parties.
Comment êtes-vous venu à parler de la contractualisation ?
« Pour la production de bovins et l’élevage des génisses EJENDU, on est sur des animaux qui restent 13 mois et demi en élevage, ce qui est du long terme. J’étais donc volontaire, et la proposition d’Eureden s’est faite assez simplement. » En effet, dans la production de génisses EJENDU, les âges et les poids font partie du cahier des charges de départ, ce qui rendait facile la contractualisation avec un prix carcasse indexé sur le prix du veau mis en place. Le contrat a été travaillé par la section bovine d’Eureden, ce qui a permis à l’éleveur d’être serein sur le contenu du contrat.
Qu’avez-vous fait avant de signer le contrat ?
« Une fois le contrat en main, chacun est à même de calculer pour savoir ce que cela donne sur son exploitation et si cela lui convient. » En effet, un simple calcul sur le poids de la carcasse estimé ainsi que le prix permet de connaître le prix estimé. À chaque éleveur de calculer son prix de revient pour constater si ce prix est suffisant. De plus, une revalorisation des prix a lieu en fonction des résultats techniques.